Le Pr Benjamin Fournier DDS, PhD, HDR, travaille au sein du Centre de Référence des Maladies Rares Orales et Dentaires où il prend en charge les manifestations orales de différentes maladies rares.
Actuellement il est aussi directeur adjoint du laboratoire “Molecular Oral Physiopathology” dirigée par le Pr Ariane BERDAL, où il est responsable du groupe “Regeneration, Healing and Oral Cells Development”.
Voici sa description du groupe de recherche :
“Notre groupe de recherche étudie la cicatrisation des tissus oraux, en allant des mécanismes cellulaires et moléculaires, aux caractéristiques cliniques humaines de ces phénomènes de cicatrisation et de réparation.
Pour la muqueuse orale et la régénération, nous utilisons principalement le modèle de cicatrisation ad integrum de la muqueuse orale en l’opposant au modèle de cicatrisation cutanée, en mettant l’accent sur le rôle des fibroblastes et des cellules souches associées. Un autre point clé de nos recherches concerne l’os crânio-facial (Dr Issac et Dr Ferré). L’os alvéolaire et les os crânio-faciaux montrent des pathologies spécifiques et différentes de celles des os appendiculaires. Ces mécanismes de réparation distincts sont associés à des propriétés spécifiques des progéniteurs oraux. Nous avons ainsi montré que ces progéniteurs expriment un répertoire de gènes singulier. Un autre aspect de notre travail concerne la pulpe dentaire (Dr Nowwarote). Elle présente un modèle de réparation particulier, notamment avec une minéralisation en cas d’agression.
Nous avons également exploré les origines embryonnaires des tissus oraux, ce qui nous a permis de mieux comprendre la cartographie cellulaire de cette région. En effet, les phénomènes de cicatrisation/régénération ressemblent aux processus du développement. Nous nous servons donc aussi des modèles développementaux pour mieux comprendre la réparation tissulaire. Parallèlement, notre équipe étudie les caractéristiques uniques des transcriptomes et protéomes de ces cellules orales. Nous les comparons aux répertoires d’expression d’autres tissus associés à la régénération ou à des cicatrisations pathologiques. Nous voulons révéler les facteurs nécessaires aux réparations ad integrum et en miroir aux fibroses.
Nous avons la chance de pouvoir explorer ces mécanismes et propriétés dans des modèles cellulaires, tridimensionnelles in vitro, in vivo et enfin chez l’Homme.
Actuellement il est aussi directeur adjoint du laboratoire “Molecular Oral Physiopathology” dirigée par le Pr Ariane BERDAL, où il est responsable du groupe “Regeneration, Healing and Oral Cells Development”.
Voici sa description du groupe de recherche :
“Notre groupe de recherche étudie la cicatrisation des tissus oraux, en allant des mécanismes cellulaires et moléculaires, aux caractéristiques cliniques humaines de ces phénomènes de cicatrisation et de réparation.
Pour la muqueuse orale et la régénération, nous utilisons principalement le modèle de cicatrisation ad integrum de la muqueuse orale en l’opposant au modèle de cicatrisation cutanée, en mettant l’accent sur le rôle des fibroblastes et des cellules souches associées. Un autre point clé de nos recherches concerne l’os crânio-facial (Dr Issac et Dr Ferré). L’os alvéolaire et les os crânio-faciaux montrent des pathologies spécifiques et différentes de celles des os appendiculaires. Ces mécanismes de réparation distincts sont associés à des propriétés spécifiques des progéniteurs oraux. Nous avons ainsi montré que ces progéniteurs expriment un répertoire de gènes singulier. Un autre aspect de notre travail concerne la pulpe dentaire (Dr Nowwarote). Elle présente un modèle de réparation particulier, notamment avec une minéralisation en cas d’agression.
Nous avons également exploré les origines embryonnaires des tissus oraux, ce qui nous a permis de mieux comprendre la cartographie cellulaire de cette région. En effet, les phénomènes de cicatrisation/régénération ressemblent aux processus du développement. Nous nous servons donc aussi des modèles développementaux pour mieux comprendre la réparation tissulaire. Parallèlement, notre équipe étudie les caractéristiques uniques des transcriptomes et protéomes de ces cellules orales. Nous les comparons aux répertoires d’expression d’autres tissus associés à la régénération ou à des cicatrisations pathologiques. Nous voulons révéler les facteurs nécessaires aux réparations ad integrum et en miroir aux fibroses.
Nous avons la chance de pouvoir explorer ces mécanismes et propriétés dans des modèles cellulaires, tridimensionnelles in vitro, in vivo et enfin chez l’Homme.
L’interrogation centrale de nos recherches réside dans la compréhension du rôle spécifique de l’origine embryologique, de l’environnement oral et de la signature moléculaire orale dans les processus de cicatrisation.Nos observations actuelles révèlent que les tissus oraux expriment des motifs d’expression génique et protéique distincts, différents de ceux des autres tissus correspondants du corps humain. Ces motifs d’expression sont significatifs car ils sont liés à des gènes spécifiques aux phénomènes oraux, pouvant être associés à certaines maladies ou variations génétiques. Ces données créent un lien direct entre les pathologies observées dans nos services hospitaliers et les variations génétiques des patients. Lors de l’accès aux échantillons de patients, nous exploitons ces informations pour explorer l’impact potentiel de ces variations génétiques au niveau clinique.En résumé, notre groupe de recherche essaie d’apporter des éclairages nouveaux et importants sur la cicatrisation des tissus oraux, ouvrant la voie à des avancées significatives dans le domaine de la médecine régénérative”.
Avec la création de l’UMR d’Odontologie, ce groupe intégrera de nouveaux chercheurs spécialistes en ingénierie tissulaire et en cellules souches pulpaires, qui sont actuellement dans le laboratoire BRIO: Pr Polliard, Dr Gorin, et Dr Paiva Dos Santos. Leurs compétences compléteront celles préexistantes de l’équipe et faciliteront les réalisations ambitieuses.
Cette structure de recherche unifiée constituera une masse critique suffisante pour générer une véritable dynamique autour de la recherche en santé orale à l’Université Paris Cité.
Cette structure de recherche unifiée constituera une masse critique suffisante pour générer une véritable dynamique autour de la recherche en santé orale à l’Université Paris Cité.
l’article dans la newsletter N°7-2023/décembre
